Travaux publics

Le Service des travaux publics voit à l’entretien général des infrastructures municipales: réseau routier, bâtiments, terrains municipaux, espaces verts, réseaux d’aqueduc et d’égouts. Il s’occupe aussi de l’entretien et de la gestion du parc des véhicules et équipements municipaux. En hiver, ce Service est également en charge du déneigement du réseau de routes de la Municipalité en plus de voir à l’entretien hivernal des rues de même qu’à celui des stationnements et trottoirs.

Conscient de l’importance de son rôle et de l’impact de la qualité de ses opérations auprès de la communauté et dans la poursuite de son mandat, notre Service est composé de cinq (5) employés réguliers et d’un employé saisonnier affecté à l’embellissement, tous polyvalents et impliqués, œuvrant sous la responsabilité du directeur des travaux publics.

Notre mission est basée sur le service aux citoyens. En effet, bien que les travaux soient exécutés selon un plan triennal et que certains de nos travaux soient sévèrement réglementés, tout est mis en œuvre pour répondre aux urgences et aux demandes le plus rapidement possible.

Voici une liste non exhaustive des éléments qui doivent être portés à l’attention du service des travaux publics :

  • Lampadaire défectueux;
  • Animaux morts sur la route;
  • Chaussée en mauvais état;
  • Pression d’eau très faible;
  • Fuite d’eau;
  • Enseigne de rue manquante ou vandalisée;
  • Glissière de sécurité endommagée.

Pour joindre les travaux publics :

Roger Garneau
Directeur des travaux publics
roger.garneau@upton.ca
450 549-5611

Programme de «Secteurs Blancs » à Upton

Le Conseil municipal a décidé d’adopter le projet de «Secteurs blancs» vu les résultats positifs des années antérieures. Le but de cette initiative est d’assurer à la fois la sécurité des usagers, la maîtrise des coûts et une réduction significative de l’emploi des sels qui nuisent à l’environnement et aux ouvrages routiers.

Ainsi, dans certains secteurs de la Municipalité tels que ceux de la rue Bruneau et de la rue Cardin et dans les secteurs dits «des Montées», il ne sera plus épandu de sels de voirie ni d’abrasifs (sauf lorsque la route est glacée).  Ces secteurs seront maintenus sur couvert de neige. Ces secteurs seront bien identifiés au moyen de la signalisation appropriée.  Par ailleurs, l’épandage d’abrasif et de sels de voirie sera réduit sur tous les chemins municipaux sauf pour les courbes et les arrêts obligatoires.

N’oubliez pas d’adapter votre conduite!

Un « secteur blanc » est un secteur où aucun sel n’est répandu sur les voies de circulation. Parfois, des abrasifs (petites pierres fracturées) les remplacent et l’épandage se fait sur un fond de neige durcie principalement aux intersections, dans les courbes et les côtes. Cette méthode contribue à améliorer l’environnement tout en diminuant les quantités d’abrasifs projetés sur les terrains des citoyens lors des opérations de déneigement. Puisque la présence d’abrasifs est diminuée, ce programme permet aussi à la Municipalité d’économiser lors des interventions de nettoyage printanier des rues. Cette substitution n’est pas parfaite et les automobilistes doivent nécessairement adapter leur conduite. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’à Upton, des panneaux d’avertissement sont positionnés dans chacun des secteurs blancs de la Municipalité.

Très efficaces sur les routes, les sels et leurs additifs s’accumulent dans l’environnement. Notamment dans les eaux de surface, dans le sol et dans les eaux souterraines. Chaque année, ce sont quelque 5 millions de tonnes de sels qui sont épandues au Canada, dont 1,5 au Québec seulement. Leurs effets négatifs sur le sol, la végétation, la faune et les habitats aquatiques ont été bien documentés par Environnement Canada qui les a d’ailleurs classés comme produits toxiques depuis 2001 dans le cadre de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.

L’épandage de sels en hiver a pour avantage de garder les routes ouvertes et sécuritaires même dans les conditions climatiques les plus difficiles. Ces bénéfices ont toutefois un coût, à commencer par celui lié à l’achat du sel qu’on estime à environ 50,00 $ la tonne en moyenne et auquel il faut ajouter les coûts d’équipement et de main-d’œuvre, ce qui ferait grimper les coûts à environ 320,00 $ la tonne de sel épandu.

À ces dépenses, il faut ajouter les coûts indirects liés à la détérioration des infrastructures routières. La puissance corrosive du sel affecte également les automobiles et représenterait environ des coûts de 170,00 $ par année par voiture (coût de dépréciation d’un véhicule due à la corrosion saline + coût des traitements préventifs).

Finalement, il ne faut pas oublier les impacts du salage sur l’eau de surface, la faune, la flore et les écosystèmes aquatiques même s’ils sont plus difficilement chiffrables en termes de coûts.

Afin de réduire les effets négatifs des sels de voirie sur l’environnement, des partenaires gouvernementaux invitent depuis octobre 2010 les administrations publiques et privées à adhérer à la Stratégie québécoise pour une gestion environnementale des sels de voirie.

*Coûts de l’entretien hivernal avec épandage de sel de voirie (Environnement Canada)